Matilda Djerf répond aux polémiques : sur la toile ça divise
Le récent documentaire d’Aftonbladet a jeté une lumière crue sur les conditions de travail chez Djerf Avenue. Plusieurs employés, anciens et actuels, y décrivent un climat d’entreprise marqué par le stress, la peur et une profonde incertitude. Face à la polémique, Matilda Djerf, fondatrice de la marque, a pris la parole sur Instagram dans une tentative de désamorcer la situation. Une communication qui n’a pas manqué de diviser.
Des excuses maladroites qui attisent les critiques
Au début, la réponse de Matilda Djerf a été perçue comme désinvolte. Son équipe a publié un simple commentaire sous une photo banale d’elle et de son chien, où elle souriait, loin des enjeux soulevés. L’un des commentaires de ses abonnés a d’ailleurs parfaitement capturé l’indignation générale : « S’excuser sous une photo aléatoire de toi avec un chien, c’est diabolique. Sois sérieuse. »
Sous une autre publication de la marque, des excuses similaires ont été postées. Mais, pour beaucoup, ces tentatives manquaient de sincérité et semblaient viser avant tout à préserver l’esthétique « impeccable » du feed Instagram. Une stratégie jugée superficielle face à la gravité des accusations.
Un mea culpa plus réfléchi, mais suffisant ?
Quelques jours plus tard, Matilda Djerf est sortie de son silence en publiant une story vidéo et un texte en quatre parties sur Instagram. Face caméra, elle a présenté des excuses, reconnaissant les dysfonctionnements au sein de son entreprise et admettant son manque d'expérience en tant que dirigeante.
Dans ses messages, elle a exprimé des regrets sincères envers les personnes qu’elle a pu blesser ou décevoir, tout en assumant que le stress et la croissance rapide de Djerf Avenue l'ont empêchée d’être la leader qu’elle souhaitait incarner. Cependant, elle a affirmé sa volonté de tirer des leçons de cette situation et de s’améliorer.
Matilda Djerf a également présenté les mesures déjà mises en place pour renforcer la culture d’entreprise : l’embauche de managers expérimentés, des sondages anonymes pour recueillir les retours des employés, et la collaboration avec un psychologue organisationnel. Elle a aussi annoncé l’arrivée prochaine d’un expert en ressources humaines pour soutenir davantage l’équipe.
Enfin, elle a conclu en s'engageant à devenir une meilleure leader et à garantir que Djerf Avenue offre un environnement de travail inclusif et respectueux, tout en remerciant les personnes ayant partagé des retours honnêtes avec elle.
Un avenir à reconstruire
Matilda Djerf conclut en réaffirmant son engagement à devenir une meilleure leader et à faire de Djerf Avenue un espace de travail inclusif et respectueux. Elle remercie également ceux qui ont osé lui faire part de leurs retours critiques, qu’ils soient publics ou privés. Si ces excuses marquent une tentative plus authentique de se racheter, il reste à voir si elles suffiront à rétablir la confiance. Les consommateurs, comme les employés, attendent désormais des résultats concrets plutôt que des mots soigneusement rédigés.
Une question persiste : cette crise marquera-t-elle un tournant pour Djerf Avenue ou le début de son déclin ?